• Démons corporels, supérieurs aux hommes mais inférieurs aux anges, les djinns (en Arabie) djinnian en Iran, djinniler en Turquie, d'une taille souvent gigantesque quoique imperceptible à nos sens, cherchent selon les croyances folkloriques musulmanes, à nous tourmenter sans cesse :


    Les djinns funèbres
    Fils du trépas
    Dans les ténèbres
    Pressent leur pas( V.hugo)

    Ils se déplacent seulement la nuit, recherhent l'obscurité et hantent de préférence les lieux déserts, les cimetières et les sites désaffectés. On les percoit parfois grâce aux sifflements qu'ils émettentet, dans ce cas, il est recommandé de s'enfuir rapidement. Certaines légendes sémitiques les considérent comme les fantômes d'anciens peuples disparus et attribuent à leur chef, Djian, la construction des grandes pyramides d'Égypte et du temple de Baalbek. d'aucuns prétendent qu'ils ont la faculté de se muer, à l'occasion, en loups ou en hyènes. Les djinns prennent un plaisir certain à répandre les maladies, et la folie n'est rien d'autre que la «possession par les djinns».
    Au féminin, on dit djines ou ginnes, termes peu employés.
    La croyance en l'existence des djinns est de nos jours encore vivace dans le monde arabe, même si celle des incubes a pratiquement disparu dans le nôtre.
    «Un ouvrier du Caire, rapportait le Matin dans son numéro du 15 décembre 1985, a tué sa femme qu'il soupçonnait, après six ans de marriage, d'entretenir des relations illégétimes avec... un djinn, un esprit dont l'existence est admise par la religion musulmane, qui les répartit en bienvaillants et malfaisants. Le mauvais génie aurait subjugué la femme d'Abdel Raouf Amhed Ali comme dans le film Hommes et djinns, grand succès sur les ércans du Caire, après la projection duquel l'homme à tuer sa femme...»

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